Permalien :https://www.ruche-terrecuite.com/vermicomposteur-autodiffuseur/(ouvre un nouvel onglet)Modifier
Api-Live s´engage pour la durabilité, une approche holistique
des phénomènes naturels et des relations inter-espèces
Peut-on parler d´un
VERMICOMPOSTEUR REVOLUTIONNAIRE?
Nous avons l´habitude de voir les « petits » lombricomposteurs en plastique.
Face aux défis écologiques de notre époque nous devons envisager de limiter au maximum notre utilisation du plastique.
Nous devons également essayer de recycler nous-mêmes nos déchets au maximum et entre autres, nos déchets de cuisine.
Une question se pose alors, pouvons-nous tirer une utilité particulière de ces déchets et tirer profit de notre recyclage.
Jusque-là les réponses sont plutôt simples.
Ces petits Lombricomposteurs en plastique semblent répondre à notre attente.
Cependant si nous allons plus loin dans notre réflexion nous remarquerons que :
Le plastique n´est pas un matériau durable, même s´il met beaucoup de temps à se décomposer entièrement.
La décomposition partielle du plastique provoquée par la formation du compost et du thé de vers ainsi que la dégradation provoquée par les UV entrainent, tant dans le compost que dans son écoulement de liquide des molécules qui n´appartiennent pas vraiment à la nature.
Les vers utilisés sont des vers épigées seulement qui sont responsables dans la nature de la décomposition du tapis végétal.
Les résultats :
Commençons par le noblement appelé thé de vers. Au jus infâme, dont la composition n´est connue que très approximativement, il est attribué des vertus toutes aussi approximatives. Vous noterez que l´on vous parle toujours de nombreux éléments bénéfiques pour vos plantes sans vous en nommez les tenants et les aboutissants, que l´on vous propose aussi de l´enrichir avec de nombreux autres produits. D´accord c´est un sous-produit aux vertus plus ou moins visibles qui contient certains éléments. Des minéraux ? Oui bien sûr, en fonction des déchets que vous avec confié à vos Eisenia foetida ou hortensis. Des bactéries ? Oui, aussi en fonction de l´aération de vos bacs et des matières que vous avec confiées à vos laborieux petits épigée. Acariens, insectes mycètes peut-être, bactéries évidemment, les bonnes ?
En ce qui concerne le compost il aura la qualité des produits insérés dans le vermicomposteur.
Nous avons donc créé un système artificiel apparemment riche mais en réalité pauvre et fragile qui ne fonctionne qu´à peine à moitié puisque nous n´utilisons pas la totalité des synergies que nous propose la nature. Cela nous obligera à une surveillance scrupuleuse. Il nous faut compenser cette fragilité crée, d´un écosystème tronqué, en veillant à ne pas commettre d’erreur qui pourraient être la cause de mauvaises odeurs (dues à une fermentation ou au pourrissement) ou de présence de moisissures nuisibles. Et surtout à part les minéraux, ce jus et ce compost n´est pas directement assimilable par les plantes.
Comment donc contourner ces inconvénients :
Changement de matériau :
La terre cuite n’a plus rien à démontrer en matière de durabilité ou de recupérabilité.
Sa porosité assure à l´intérieur d´un contenant la garantie des échanges gazeux et d´un apport en oxygène permanent
Sa porosité sera aussi garante de l´équilibre osmotique entre l´intérieur du contenant et la terre à l´extérieur.
Changement de localisation :
Le vermicomposteur va agir directement en relation avec l´environnement. Dans la terre, à l´endroit même où l´on a prévu d´enrichir la terre.
Changement de de notre relation à l´écosystème :
Nous remettons les vers de terre dans les mêmes conditions que celles où ils vivent dans la nature mais avec un excès d´alimentation. Nous utilisons ceux du terrain même que nous voulons enrichir.
Ils ne seront plus seuls à décomposer les déchets végétaux, mais à leur équipe s´ajoutera celle de nombreux myriapodes (de 1 à 500 différents), des acariens il en existe plus de 300 000, des petits insectes, des arthropodes il en existe quelque 200 000, puis des bactéries parmi les 1 à 4 milliards travaillant sans relâche et des dizaines de mètres de mycètes. Tout cela est bien loin de la diversité de notre composteur isolé.
Enfin pour parfaire le travail des endogées et des anéciques qui se chargeront du transport et des dernières transformations de la matière organique pour la rendre assimilable!
Nous profiterons donc de toutes les synergies et symbioses que la nature met à notre disposition. Pas besoin de surveiller, tout l´écosystème travaille pour nous en parfait équilibre et coordination.
Changement de but :
En effet il ne s´agit plus de mettre du compost de temps à autre pour augmenter la production ou améliorer temporairement la qualité du sol et des végétaux produits.
Il s´agit bien de diffuser de l´engrais tout au long de l´année
Mais aussi et surtout, il s´agit d´enrichir le sol en continu, de l´aérer et d´apporter les nutriments à la racine des plantes.
L´enrichir en y multipliant le vivant, en le laissant s´équilibrer lui-même.
L´enrichir en profitant de la pluie et en protégeant le sol pour éviter le trop d´évaporation.
Protéger la biodiversité des sols et la développer
Alors si « révolutionnaire » signifie seulement s´aider de la nature pour aider la nature,
OUI, le Vermicomposteur en terre cuite est révolutionnaire
Il répond aux exigences écologiques
Puisqu´il favorise l´ équilibre entre l’homme et son environnement naturel et aide à la protection de ce dernier dans le respect des lois et mécanismes de la nature.
Il répond aux exigences de la biodynamie
Il saisit la nature profonde de la terre, des plantes et des animaux pour travailler en les respectant. Il respecte l´équilibre et les interactions de tous les éléments et leur permet d´agir par eux même en synergie tel qu´ils le font dans la nature. Il permet d´inclure des préparations biodynamique adaptées à l´endroit et à ses circonstances. Mais, il n´est pas vraiment besoin de réduire la montée de température et il n´y a pas vraiment non plus de perte de substance puisque toute la pédofaune est là pour garantir l´équilibre de l´écosystème. Un compost biodynamique apportera finalement un effet bénéfique pour la santé du sol et des plantes qui y poussent. Le compost est protégé des excès d´eau et de sécheresse. Les effets sont durables et correspondent exactement aux caractéristiques du milieu.
Le vermicomposteur en terre cuite
100% naturel
Hauteur totale : 63cm
Diamètre au sol : 41cm
Volume de la cuvette : env. 18 litres
Poids : 25kg
Modèle déposé français
ce produit est fabriqué en France
Durable et décoratif ce Vermicomposteur recycle vos déchets de cuisine, diffuse de l´engrais et enrichit la terre là où vos plantes en ont le plus besoin : au potager, dans vos massifs de fleur, au cœur de votre potager en trou de serrure (Keyhole) ou dans un pot de terre sur votre balcon.
Il vous suffit de déverser vos déchets de cuisine par l´ouverture prévue à cet effet les vers de terres pour la plus part des épigées accourront d´eux-mêmes pour commencer à décomposer la matière végétale en compagnie de cloportes, scolopendres, collemboles et autres milliers de collaborateurs, insectes, acariens, mycètes…
Une explication du fonctionnement:
Au potager ce vermicomposteur est une alternative très avantageuse à tout genre de composteur.
Il est pensé d´abord pour le potager familial. Il couvre, en diffusion de matières organiques une surface de 30 à 36m² environ (selon mes calculs, un cercle de 3m de rayon ou un carré de 6m de côté).
Un bac troué et enterré jusqu´au bord supérieur recueille les épluchures de légumes et de fruits, les coquilles d´œufs, le marc de café….à éviter tout végétaux ayant été traité en excès avec des fongicides banane, ananas, melon , pour le marc de café… ça peut aller… le gros des fongicides, des pesticides, vous l´avez bu! (des cultures qui exigent une grosse quantité de fongicides et d’insecticides, utilisant ainsi 49 kg de pesticides par an et par hectare de bananes et 30 kg pour l’ananas) Même en bio… pas de traversée d´océan sans fongicide !!!.
Dans les terrains plutôt sablonneux, ou sous les climats chauds il n´est pas nécessaire d´y introduire de la matière sèche. Par contre en région pluvieuse et terrain plutôt argileux la matière sèche évitera l´effet pataugeoire à l´intérieur de la cuvette.
Les trous percés dans cette cuvette permettent aux premiers vers de terre de se glisser dans ce restaurant d´excellence mis à leur disposition.
La décomposition produit un peu de chaleur très peu, ce qui apparemment ne leur déplait pas et ils commencent donc à se reproduire de forme exponentielle ce qui naturellement accélère le compostage. La plus part sont des épigés. Responsables de la décomposition du tapis végétal. Ces vers de surface trouveront la protection idéale à l´intérieur de cette cuvette qui se transformera en incubateur à Eisenia !
Il n´y a normalement pas besoin d´acheter des vers qui seraient étrangers à l´emplacement que vous avez choisi avec le danger d´amener des espèces qui ne seraient adaptées au biotope que vous voulez enrichir ; cependant cela pourrait être utile si vous vouliez accélérer la mise en marche.
La matière organique sera diffusée à travers la paroi poreuse d´une part par la différence de pression osmotique et d´autre part par e lessivage de la pluie dans le sol aux alentours de la cuvette (vers la racine des plantes), pendant les périodes où la nature en a le plus besoin. Principalement, aux printemps pour alimenter les plantes qui poussent et en automne pour régénérer le sol mais aussi en continue. Les plantes comme nous s´alimentent un peu tous les jours et pas seulement ponctuellement. Les doses absorbées sont aussi en fonction des mouvements de la nature.
Mais vos épigés ne sont pas seuls dans la cuvette. Le fait que ce composteur ait une partie enterrée permet à toute une pédofaune d´accourir au secours des vers pour accélérer et équilibrer cette décomposition.
Cette matière organique qui s´infiltre dans la terre tout autour de la cuvette du composteur dans la terre, n´est pas directement assimilable par les plantes.
Comment arriverons nous donc à un effet positif sur nos 36m (apr.) simplement en confiant cette tâche à la nature. Vos vers épigés seront relayés à l´extérieur de la cuvette du composteur par les endogés et les anéciques.
Ceux-ci attirés par la grande quantité de matière organique en profite pour la mélanger à la terre et la digérer. Cette digestion aura pour résultats de rendre la matière organique ingérée, assimilable par les plantes, la formation de micro-agrégats très stables, formés d’humus et d’argiles, retrouvés dans les déjections après le transit intestinal. Ces agrégats présentent une stabilité structurale et sont riches en éléments minéraux facilement assimilables, en matière organique. Ces agrégats sont déposés en long en large et en travers par les endogés qui se chargeront d´apporter la matière organique assimilable à la racine des plantes. Par des galeries verticales les anéciques déposeront sous forme de turricules cette matière organique directement assimilable.
L´effet produit par ce vermicomposteur est donc au sens de Claude Bourguignon un enrichissement continu du terrain où vous l´avez mis à fonctionner. Vous n´avez pas à mettre de l´engrais, et en remettre. Tous les vers de terre et toute la microfaune vont augmenter en continu et surtout d´une manière équilibrée qui correspond à toutes les caractéristiques de ce terrain.
Un trop plein de vers épigés sortira du récipient enterré pour coloniser le terrain surtout si celui-ci est bien paillé, pour éviter à la fin du printemps que leur reproduction soit freinée et vous pouvez sortir de cet incubateur une poignée ou deux de vers pour les mettre à un autre endroit afin qu´il continue leur travail.
Une fois en place le vermicomposteur ne demande donc d´autres soins que celui d´ être alimenté.
Il faut éviter de tasser les épluchures.
Il sera nécessaire de ralentir le remplissage peut-être au plus fort de l´hiver,
Il faut éviter d´arroser avec de l´eau de robinet. La pluie est suffisante.
Une saine humidité est toujours conservée, la température ne dépasse jamais celle qui est bonne pour les vers de terre (11 à 25°C), même en cas de sècheresse prolongée à l´extérieur si vous alimentez régulièrement le composteur de matière végétale.
L´expérience a démontré en Allemagne que le composteur est excellent également dans les massifs de fleurs, on peut alors y mettre les restes végétaux du même terrain avec les matières que l´on a cité ci-dessus en évitant toute fois trop de matière trop ligneuse.
Le paillage autour du composteur et des végétaux qu´il dessert sera une excellente mesure d´accompagnement pour la préservation de l´humidité et de la vie du sol. Cette humidité favorise le transit des endogés et des anéciques.
Les avantages:
– Objet appartenant au développement durable
– Diffusion permanente, pas d´à-coup, toujours au bon moment
– Pas d´apport d´espèces de vers étrangères au terrain
– Pas d´odeur ni de mouches
– Pas de fermentation au sens propre du terme, grâce à une bonne aération, donc pas de surchauffe et pas de formation d´alcool ; la matière organique reste vivante, microorganismes, acariens, insectes et les vers… un véritable biotope en équilibre et respectueux des symbioses naturelles
– Authentique incubateur à vers de terre
– Les vers de terre sont protégés contre les poules ou les taupes et autres prédateurs
– La température est toujours la bonne puisque c´est celle de la terre dans laquelle se trouve la cuvette
– Il n´y a pas de nécessité de mettre de la matière sèche (papier, carton) car le même principe de pression osmotique qui régit le système des oyas fera que le surplus d´humidité sera « aspiré » à travers des pores de la terre cuite selon les nécessités du sol pour des raison d´équilibre de pression.(sauf cas de région très pluvieuse et/ou de terre très argileuse)
– Selon les connaissances de chacun l´apport de matière est modulable (exemple simpliste: là où les végétaux plantés ont besoin de plus de calcium … c´est là que l´on mettra les coquille d´œuf),
– Esthétique (ou du moins sympathique)… les épluchures n´ont plus besoin de joncher le sol du potager… effet cosmétique immédiat avec un résultat amélioré. Etc…..